En quête d’une sélection avec l’équipe de France de canoë-kayak pour prendre part à la course en ligne des Jeux olympiques ayant lieu cet été à Tokyo, au Japon, Claire Bren veut mettre le maximum de chances de son côté. La sociétaire du club des Pagayous de Vivonne ne laisse rien au hasard, comme le prouve sa collaboration avec le laboratoire MOVE. « Elle vient régulièrement pour passer des tests physiques, que cela soit à la faculté des sciences du sport, sur le campus, ou au Creps à Vouneuil-sous-Biard », confirme Laurent Bosquet, le directeur du laboratoire. L’athlète et le centre de recherche se sont rapprochés avant le premier confinement, en mars 2020. « Nous avions fait un test mais à l’époque cela n’avait pas été concluant car il n’y avait pas d’ergomètre très poussé », se souvient la kayakiste.
« Les tests sont planifiés à la suite de gros cycles »
Mais l’envie de travailler ensemble a été plus forte. « On a tout repris ensuite. Et, depuis septembre, on a monté un projet avec le Creps de Poitiers qui dispose d’un ergomètre avec de nombreux capteurs. On mesure mes capacités physiques, aussi bien en musculation que sur la machine à pagayer. » Claire Bren n’a pas tardé à mesurer les bénéfices de cette collaboration au niveau de sa préparation. « Cela m’apporte dans l’intention de mettre davantage de vitesse mais aussi pour la gestion de la fatigue. On analyse ainsi ma récupération avec un bandeau que je porte huit jours par mois. L’objectif est de ne pas être en surentraînement. On va essayer d’optimiser cela pour que je n’arrive pas fatiguée en mai à l’Open de France où se dérouleront les sélections pour les Jeux olympiques (du 1er au 3 mai). » La Poitevine n’y voit que du positif. « Cela renouvelle ce que je fais habituellement et me permets de me confronter à d’autres visions pour élargir mes compétences. On échange régulièrement, toutes les deux ou trois semaines. Les tests sont planifiés à la suite de gros cycles. »